Le printemps arrive. On planifie un petit week-end à Nimes ?
Allez hop, un saut chez BlablaCar pour trouver un chauffeur sympa et rallier la ville romaine. Voyage sympa, échanges sympas, paiement sécurisé.
Et hop, un passage sur AirBnB pour un logement atypique, une rencontre et un coût raisonnable.
Ah tiens… vous découvrez stouring.fr et vous rencontrez Alice qui vous propose une randonnée thématique.
Je pourrais continuer à l’infini …
Un constat
Je suis impressionné du nombre de porteurs de projet avec qui j’échange et qui sont sur la mise en place d’une plateforme de service collaboratif.
En contrepoint, l’économie collaborative est un des phénomènes que les entreprises traditionnelles n’appréhendent pas véritablement, et de ce fait elles n’anticipent pas correctement les évolutions de leurs propres marchés.
Pour preuve et pas plus tard que cette semaine, entendu sur un reportage d’une radio française : Les Autos Ecoles sont en difficultés et sont challengée par des plateformes permettant aux élèves de passer leur permis moins chers et avec plus de service.
Réaction des organisations professionnelles Auto Ecoles : Demander au gouvernement de mettre en place des bornes dans les mairies pour gérer les inscriptions et planning !! C’est pas gagné !!
Dans la presse, je vous propose l’article de Ouest France
L’aire de l’Expérience Client
Les modèles économiques de plateformes collaboratives sont nombreux. Ils se développent sur des niveaux de services que les entreprises traditionnelles n’occupent pas. Celles-ci, sûres de leurs fondations, n’ont pas compris que nous sommes passés à l’aire de l’Expérience Client.
C’est le terrain du C2C !! Client à Client.
L’intermédiaire qu’est la plateforme collaborative permet de fournir le niveau de service, les moyens de paiement, l’Expérience Client et la notation. Elle est la garante du suivi et de la qualité des prestations.
Repositionnons-nous cinq années en arrière. Les taxis auraient-ils imaginés être en difficulté face à la plus grande entreprise de taxi du monde qui ne possède pas une seule voiture ? Mais qui propose un niveau de service et une facilité d’usage que les utilisateurs recherchent.
Pourquoi UBER ne se développe-t-il pas au Japon ? Parce que le niveau de service des taxis Japonais est si élevé, que l’utilisateur ne voit pas l’intérêt d’un service comme UBER. Je vous invite à lire le très bon article de challenges
Les entreprises « traditionnelles » (B2B et B2C) doivent-elles se préoccuper de ces formats de nouveaux business ?
A votre avis ? Bien sûr, la réponse est OUI.
Il ne faut pas détourner le regard, et attendre que cela passe de mode. Car ce n’est pas une mode. C’est une lame de fond qui n’a de limite que l’imagination (et quelques méthodes pour bien mener son projet ;o).
Ces modèles d’économie collaborative sont (re)liés à l’évolution des usages des générations de moins de 40 ans (notamment). De ce fait, à moins de considérer que cette tranche générationnelle ne fait pas partie des cibles clientes de l’entreprise, il faut absolument travailler sur le sujet.
Des actions de veille concurrentielle et veille technologique sont le minimum à réaliser dans un premier temps. Ne serait ce que pour rester alerte sur son marché et mesurer son propre positionnement.
L’entreprise doit-elle s’associer à ce type de plateforme pour compléter son activité ou transformer son modèle ?
Doit elle positionner elle-même une stratégie de plateforme propre à ses activités
Pour le coup, il n’y a pas de réponse toute faite, et c’est en fonction de votre contexte spécifique qu’il faudra raisonner.
Evidemment, compte tenu de mon activité personnelle, je vous invite à considérer un travail complet de transformation Digitale basé sur une stratégie d’Expérience Client, et je reste à votre disposition pour en discuter ;o)
Je vous propose en complément de prendre connaissance de l’article de l’Usine Digitale qui traite du sujet spécifique du tourisme ou encore l’article des echos parlant de l’Uberisation des métiers du droits.
Vous souhaitez en savoir plus :